Les différentes phases du recouvrement amiable


Les différentes phases du recouvrement amiable

Dans certains cas, le recouvrement amiable est affecté à une organisation externe à l’entreprise pour profiter la capacité des conseillers professionnels à écouter les clients débiteurs et à trouver une solution adaptée à la situation qui prévaut.

Parfois, les équipes internes qui ont d’autres missions, d’autres préoccupations qu’ils jugent prioritaires,   n’arrivent pas effectuer un recouvrement de qualité. Peut-être même, ils ne comprennent pas très bien ce qu’un recouvrement amiable au risque de dégrader les relations commerciales.

Bien comprendre ce qu’est un recouvrement amiable

Comme convenu à la française, le client débiteur est contacté  et conscientisé avant toute action juridique. Le recouvrement amiable est la première phase de recouvrement, et possiblement la dernière.  Le recouvrement amiable permet au client débiteur de réagir face à ses dettes et en même temps le contact commercial entre les deux parties n’est pas détérioré. En tout cas, c’est le moins onéreux par rapport à d’autres procédures. En effet, le recouvrement amiable est une procédure simple qui tente de remporter la régularisation d’un impayé en gardant les relations d’affaires nécessaires. D’une manière astucieuse, il est possible de rappeler au client débiteur,  sans aggraver la situation, son engagement et son devoir de régulariser son impayé. L’entreprise est donc conseillée de suivre cette procédure avant d’intenter le client en justice.  

Quelles sont les différentes phases de procédure ?

A rappeler que tout recouvrement de créance est une procédure progressive, à  commencer par le recouvrement amiable. C’est la méthode douce, mais il faut quand bien même faire vite car plus le temps passe, les chances de recouvrer les créances réduisent, selon les expériences  vécues par de nombreuses entreprises. Les agents de recouvrement peuvent commencer la procédure par un appel téléphonique, puis envoyer au client un courrier à titre de simple rappel.

Si le client met du temps pour répondre, un envoi de SMS ou d’un e-mail peut servir pour continuer la procédure de recouvrement amiable. Si le client continue à faire les sourdes oreilles, le créancier peut tenter une négociation d’un compromis par un acte de transaction, sinon il peut porter directement l’affaire auprès des tribunaux compétents. C’est la phase de procédure judiciaire. La relation commerciale entre les deux parties peut être touchée, mais quoi faire d’autre pour récupérer les sommes dues.